L’emailing est devenu l’un des principaux moyens de communication. Que ce soit pour du mailing transactionnel, de service ou à but commercial, le mailling est simple, rapide, peu coûteux et avec une analyse des taux de transformation, ce qui vous permet de réajuster rapidement vos actions marketing.
1. Structurer le contenu de votre emailing
Selon plusieurs études, le temps moyen de lecture consacré à un email est de 15 secondes sur ordinateur et de 27 secondes sur mobile. En hiérarchisant les informations en fonction de leur degré d’importance, vous optimisez les chances de succès de votre campagne.
Les informations les plus importantes – soit votre offre promo, le nom de votre événement, la date, etc. – doivent se situer au niveau du header, autrement dit en haut de votre email. Dès la lecture du premier bloc, le destinataire doit pouvoir comprendre votre message.
Exemple de la Scala Paris :

Il est important qu’un emailing ne soit pas trop bavard pour que le destinataire le parcours dans son entièreté et qu’il ait envie d’en savoir plus en cliquant sur les boutons d’appel à l’action.
→ Privilégiez des phrases courtes, qui servent à décrire brièvement l’offre → Utilisez les puces et les tirets pour aérer la rédaction → Utilisez les différents niveaux de lecture (jeux typographiques) pour inciter à la lecture
Le contenu de votre email doit être sobre et attrayant. Il doit être visuel, autrement dit, limitez les textes, et préférez un visuel statique ou animé, un picto ou un logo qui retiendront davantage l’attention de vos publics.
2. S’assurer de l’affichage des images de votre emailing
Un emailing fluide et agréable à la lecture lors de l’envoi peut, suite à un obstacle de compatibilité, n’être à la réception plus qu’un bloc de texte avec des croix sur les zones de visuel, que le destinataire ne prendra pas le temps de lire.
Voici quelques pistes, pour s’assurer de l’affichage fidèle des images de votre emailing :
- Héberger soi-même les images de l’emailing. Si le filtre antispam de vos prospects permet à vos courriels d’arriver dans leur boite de réception, il peut néanmoins bloquer un emailing avec du contenu associé à un nom de domaine qui lui est inconnu. Ainsi les images hébergées/stockées sur le même domaine que l’adresse email qui émet la newsletter a plus de chance d’aboutir.
- Sur EDcampaign, pour insérer une image, il est possible de faire un « drag & drop » ou d’utiliser les boutons :

- Il est possible de gérer les propriétés de contenu : par exemple pour gérer la largeur automatique de l’image, modifier l’image, écrire un texte alternatif, insérer une URL pour rendre l’image cliquable, créer des espaces [margin], etc…
- Renseigner l’attribut ALT : En HTML, la balise « alt » est une description textuelle que l’on attribue à une image. Elle signifie littéralement « texte alternatif ». N’oubliez jamais de le renseigner lors de la création de votre campagne. Cela a un double intérêt :
- Vous améliorez votre délivrabilité : les services anti-spam souhaitent voir cet élément,
- Vous indiquez au destinataire ce que représentent les images non chargées ou bloquées au téléchargement.

- Le format → Nous vous recommandons le format JPEG pour toutes vos photographies car il gère efficacement les couleurs et permet d’avoir des photos de bonnes qualités. → Pour les illustrations créées par ordinateur, les infographies, les logos et les images qui contiennent beaucoup de textes : le format PNG est plus précis et gère également la transparence.
- La taille Ceci est une simple suggestion, vous êtes libres de choisir les tailles :

- Le poids du fichier → Sur internet, sont utilisées des images dont le poids varie généralement entre 50 et 500Ko. → Nous vous conseillons de ne pas dépasser 300Ko par image. → Un poids d’image trop élevé peut ralentir le chargement de votre emailing.
- La résolution (qualité ou densité de l’image exprimée en pixels par pouce – dpi ou ppi) → Sur internet, il est important d’enregistrer vos images en 72 dpi. → Si vous utilisez l’option “Enregistrer pour le web”, vous obtiendrez une image dont la résolution sera adaptée au web. → Lors d’un enregistrement au format JPEG, optez pour une qualité à 80%, cela permet de réduire aussi le poids de votre fichier sans perte de qualité visuelle.
- Le nom → Il est important de prendre le temps de renommer vos fichiers avant de les charger. → Le nom du fichier doit donner des informations sur ce qui est dans l’image ainsi que sur le nom de votre structure et la date. → Pour plus de cohérence ainsi que pour éviter des conflits avec les navigateurs : o Écrivez les noms de fichiers en minuscule o Sans caractères spéciaux o N’utilisez pas de ponctuation ou d’espace o Préférez le trait d’union au tiret bas Exemple : 20-21-ROD-photo-vue-du-site
3. Booster et inciter à la réactivité
Que vous souhaitiez amener vos publics à découvrir un de vos événements, à lire un article sur votre site ou d’engager vos publics à acheter des places de spectacle, vos emailings ont généralement un but bien précis.
On parle alors de taux de conversion, autrement dit d’une action précise validée par l’internaute qui crée de la valeur pour la structure et répond aux objectifs marketing fixés. Une conversion peut donc être déclenchée à la suite dune inscription à un événement, un formulaire de contact validé, une demande de devis, une vente réalisée, un article consulté, etc.
- Call-To-Action – boutons d’appel
Pour pousser l’internaute à effectuer ce geste, il est nécessaire d’insérer des Call-To-Action – boutons d’appel – aux bons endroits et de les optimiser afin qu’ils provoquent cette envie d’interagir.
Les Call-To-Action doivent être visibles et facilement cliquables sur mobile tout en utilisant des verbes d’action.
L’emplacement de votre bouton de CTA est primordial : plus il sera visible et accessible, plus il sera cliqué !
Pour que votre Call-To-Action soit efficace, placez-le de manière centrale, de préférence au dessus de la ligne de flottaison de votre email.
Le choix du « wording » de votre bouton est un élément essentiel pour l’efficacité de votre Call-To-Action.
Préférez les verbes d’action qui attirent davantage l’attention et mettent l’accent sur ce que cela va engendrer :
- « Rejoindre la communauté » plutôt que « Inscription »
- « J’en profite » plutôt que « Cliquer ici »…
Nota Bene : essayez de privilégier l’emploi de l’impératif (« Découvrez nos offres ») ou de la première personne du présent de l’indicatif (« Je découvre les offres »). Cela permet souvent de faire monter légèrement le taux de conversion !

4.Allier l’emailing et les réseaux sociaux
Les abonnés à votre newsletter ne vous suivent probablement pas tous sur les réseaux sociaux et vice versa. En réservant un espace aux réseaux sociaux lors de l’envoi d’e-mails, vous encouragez vos publics à étendre leur relation avec vous.
Pour cela, intégrez les icônes vers vos réseaux sociaux en pied de tous vos emailings – le footer. Vous pouvez les précéder d’une courte phrase comme « Suivez-nous ! » ou « Restons connectés ».

5. Faciliter le désabonnement
Même s’il n’est jamais agréable de voir vos abonnés se désinscrire de vos newsletters, leur laisser le choix de ne plus recevoir vos emails, peut vous rendre service.
D’une part, leur permettre de partir facilement, c’est le moyen d’éviter les situations conflictuelles qui ne feront que pénaliser votre délivrabilité par des déclarations de spam, des plaintes à la CNIL, etc.
Egalement, le spectateur qui demande à se désinscrire à l’évidence ne cliquait jamais sur vos contenus. Le laisser se désabonner c’est aussi un bon moyen de cleaner et d’améliorer vos statistiques de performance à venir puisqu’une fois désinscrit, il ne sera plus comptabilisé dans vos reportings.
Il est pour cela nécessaire d’ajouter un lien de désabonnement à chacune de vos campagnes.
Lorsque vous importez votre propre fichier HTML, ou lorsque vous copiez-collez du code dans l’éditeur HTML, il est de votre ressort d’insérer un lien de désinscription dans votre emailing.
Il suffit simplement de copier-coller une petite portion de code dans l’éditeur.
6.Gérer la fréquence et le volume d’envoi
- La fréquence d’envoi : basez-vous sur vos précédents envois et analysez la délivrabilité. Si du jour au lendemain vous passez d’un email tous les 15 jours à 1 email par jour, vos abonnés ne comprendront pas et risquent là aussi de vous déclarer en spam ou de se désabonner en masse. De plus, les fournisseurs de messagerie verront ces réactions et vous aurez de grandes chances d’être blacklisté.
- Le volume d’envoi : Étalez dans le temps le volume de messages à envoyer pour éviter qu’ils se retrouvent bloqués temporairement voir même définitivement.
7. Choisir le bon moment pour envoyer son emailing
C’est un fait, nos boîtes mails sont tous inondés d’emails marketing, une bonne raison pour ne pas envoyer le vôtre à n’importe quel moment, au risque de vous retrouver noyés dans la masse.
Plusieurs études relèvent les points suivants :
Les meilleurs jours pour envoyer sa campagne :
- Mardi : selon les informations récoltées dans une dizaine d’études, c’est de loin le meilleur jour pour envoyer ses e-mails.
- Jeudi : si vous envoyez deux e-mails par semaine, choisissez le jeudi pour votre deuxième journée.
Les créneaux horaires à privilégier :
- les débuts de matinée ou d’après-midi.
Sources :
- Le point de vue de MailChimp pour l’optimisation des temps d’envoi .
- GetResponse sur le meilleur jour pour envoyer un e-mail.
- L’étude de WordStream sur le meilleur moment pour envoyer des newsletters.
- Le rapport de GetResponse sur les meilleurs jours pour envoyer des newsletters.
- L’étude de CampaignMonitor sur le meilleur moment pour envoyer des campagnes d’email .
- L’étude d’HubSpot sur le meilleur moment pour envoyer un rapport de courriel d’affaires .