[BRÈVE HISTO] D’où vient le pointage des ventes ?

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ?

Nous sommes fin du XIXème siècle, les théâtres doivent multiplier leurs points de vente pour assurer le remplissage de leur salle. Pour cela, en plus de leur propre guichet, ils dispatchent leur stock de places matérialisées par des carnets de souches auprès de guichets mobiles, kiosques de journaux et vendeurs de rue.

Naît alors, la 1ère époque du pointage : les théâtres embauchent 1 personne pour faire plusieurs fois par jour la “tournée de kiosques” afin de relever les ventes par spectacle. Cette tournée permet aussi de redipastcher par point de vente le quota de places disponibles en fonction de l’avancée des ventes.

Après 1950, la banalisation progressive du téléphone permet une 1ère centralisation du suivi des ventes : il n’est alors plus nécessaire de se déplacer aussi régulièrement mais la relance et le redispactch des quotas de places disponibles restent manuels.

L’arrivée du fax vers les années 1970 tend à discipliner l’activité de billetterie et plus précisément le reporting des points de ventes aux producteurs de spectacles.

L’ère numérique avec l’arrivée des ordinateurs vers la fin des années 1980, permet l’apparition de la billetterie informatisée : Rodrigue fait partie de cette révolution historique !
Les états des ventes peuvent être générés automatiquement par chaque revendeur et faxés dans la minute : un gain de temps assuré !

Dernière étape que l’on connaît est l’arrivée d’Internet dans les années 2000 qui permet l’émergence des e-tickets. Le comportement d’achat se fait alors progressivement vers la vente en ligne dans les années 2010 : la consolidation des états des ventes devient alors une activité plus technique que jamais !